samedi 26 mai 2012

RANDONNEE DES LAVOIRS : CIRCUIT CHABLIS

Au programme de ce samedi le second circuit de la Randonnée des Lavoirs, randonnée permanente labellisée organisée par le "Lezinnes Cyclo Loisirs". Après une approche automobile d'environ 80 kms, je descends sacoche de guidon et vélo à Fresnes pour un circuit de 108 kms annoncés. Le soleil est déjà là , la journée s'annonce fantastique.


 Au départ donc une petite attention sur le lavoir
 et la route à prendre pour le départ. La température est de 16° pour le moment, elle va bien entendu, on le verra, progresser. Le vent venant du nord-est souffle à 10-20 kmh, il sera fortement handicapant sur la seconde moitié du parcours.
 Après une petite montée à 2%, j'atteins Yrouerre où à hauteur de l'église ce sera 6%.

Une petite visite à son lavoir et
un arrêt devant la Mairie qui occupe l'Orangerie de l'Ancien Château, aujourd'hui démoli.
L’édifice se présente comme un parallélépipède rectangle dont la longueur s’étend sur quelques 39 mètres sur 8 mètres de profondeur et de hauteur. Les trois faces nord, est et ouest sont aveugles, tandis que la face sud est largement ouverte. De l’extérieur, la façade est constituée de 11 arcades égales composées de claveaux (pierres taillées à joints rayonnants) avec dans l’axe dechacune d’elles des clefs sculptées. Sur l’arcade centrale, est représentée une corbeille de roses, et de part et d’autre un décor de rocaille fait de volutes.
 
Le 15 janvier 1993 : le Maire, Maurice PIANON, obtient de la fondation culturelle d’EDF, en compensation du passage de la ligne 63 KV Moutot-Les Prêles-Tonnerre, une subvention de 2 millions de francs pour la restauration du bâtiment.
Un peu plus loin, j'entre dans le célèbre domaine viticole. On se souvient alors de ce proverbe vélociste non identifié : "Si le Chablis ne fait pas le Moine, il sert toutefois à donner du goût au bidon du cyclo". 

 C'est ensuite une longue descente vers Poilly sur Serein de près de 150 m de dénivelé (l' "addition" viendra plus tard) dans le Bois des Brosses.
  A la sortie de Poilly, je m'arrête devant  un ancien moulin à eau de 1836. Cette imposante bâtisse à vocation agricole puis industrielle a été transformée depuis quelques années en un établissement de chambres et tables d’hôtes.
 Je franchis ensuite le Serein ...... tranquille pourrais-je dire .....
Le Serein prend sa source au plateau de Saulieu, proche du Morvan, et se jette sur la rive droite de l'Yonne à Bonnard, au sud de Joigny.
Par sa longueur de 188,2 kilomètres, le Serein est la 31e rivière de France et représente un affluent de l'Yonne.
Son cours se situe constamment en Bourgogne, et traverse, entre autres, les communes de l'Isle-sur-Serein, Chablis, Pontigny, Noyers.

 En me dirigeant vers Chablis, j'effectue une halte à Chichée et plus précisément devant l'Eglise Saint Martin (XVème siècle), hélas fermée.
 Détail du fronton : Saint Martin sur son cheval.

 Plus loin, j'atteins Châblis où je cherche à faire valider ma carte de route. Une boulangerie me permettra aussi de me ravitailler.
Ici je me trouve devant la porte dite "de Noël". Elle se compose de deux tours rondes construites en 1778 et qui ont remplacé d’anciennes tours carrées, beaucoup plus puissantes, qui protégeaient cette porte dite autrefois “Saint-Pierre”.

Leur nom actuel est celui du maçon Jehan Noël qui construisit les tours carrées au XV ème siècle.


 Je me dirige ensuite vers la Collégiale Saint-Martin, hélas encore fermée. Reconstruite à partir des années 1220, l’église s’inspire en grande partie de la cathédrale de Sens. Les restaurations successives n’ont guère modifié son aspect général, à l’exception du clocher, édifié en 1852, et dont la flèche s’élève à 50 mètres .
  Fuyant devant les Normands, les moines de Tours s’établissent à Chablis et y fondent un monastère sur l’emplacement de l’ancien sanctuaire dédié à Saint Loup. Les cendres de Saint Martin, évangélisateur des Gaules, y furent conservées pendant dix ans, de 877 à 887.


 La porte romane, située au sud, est surmontée d’un tympan en pierre portant une croix fleurdelisée encadrée par un serpent et une colombe symbolisant la pureté et la prudence. Au centre de la croix figure un agneau.


 

Véritable joyau de Chablis, la collégiale est une réplique en réduction de la cathédrale de Sens qui fut le premier édifice gothique de France. Commencée en 1160, comme l’abbaye de Pontigny située à 15 kilomètres, elle est achevée à la fin du siècle. C’est l’une des premières réalisations de l’architecture ogivale avant Auxerre, Reims, Amiens et Cantorbery.
 Je quitte Chablis pour me diriger vers Fontenay sous Chablis. Là tout ce qui a été descendu est remonté. J'évolue au milieu d'un paysage de vignes à perte de vue et par une température avoisinant les 30°. Et puis le vent est maintenant de face et sur les nombreux faux-plats, ma vitesse de croisière s'en trouve ralentie. Qu'importe la vue est belle.
 A Collan, à hauteur de l'église, j'ai failli me laisser surprendre par un court passage à 13%, négocié à la "fureur" du mollet. Au km 30 je continue de progresser vers Béru.
 KM 40, j'ai eu à négocier la montée vers Viviers et je pensais pour aller sur Serrigny, la descente se ferait à vive allure. Hélas, une route bourrée de gravillons m'a calmé tout court.
 Après une vrai bataille contre le vent en longeant la ligne du TGV après Serrigny, j'emprunte une belle descente qui m'amène au-dessus de Tonnerre où j'aperçois l'Eglise Saint Pierre. Avec sa façade de style baroque, elle domine la ville et offre un beau panorama. Bâtie à partir du IXe siècle, elle a subi de nombreuses modifications. Elle a été quasiment détruite en 1556 par un incendie qui ravagea Tonnerre. 
 L'église de style gothique Notre-Dame du XIIe siècle. Le bâtiment religieux fut sévèrement endommagé par les bombardements de la seconde guerre mondiale.

 Et puis, je ne peux quitter la ville sans aller voir La fosse Dionne.  Le toponyme Dionne aurait pour origine Divona. Moins vraisemblablement, il aurait un rapport avec la nymphe Dioné, océanide de la mythologie grecque. C'est une source exsurgente, située dans le centre-ville. Elle est alimentée par les infiltrations des précipitations dans le plateau calcaire avoisinant ainsi que par les pertes d'au moins une rivière.  Sa présence est à l'origine de la création de la ville de Tonnerre. L'eau arrive par un tunnel ennoyé qui a été exploré par des plongeurs sur plus de 300 mètres et jusqu'à une profondeur de 70 mètres.
 La fosse Dionne est remarquable par le volume de son débit (en moyenne 300 litres par seconde} et la taille de son réseau hydrogéologique qui s'étend jusqu'à plus de 40 km.
 En 1758, Louis d'Éon père du chevalier d'Éon, fait aménager la source en lavoir4. Un bassin de 14 mètres de diamètre est édifié. Les lavandières sont protégées des intempéries par un toit en forme de « demi-rotonde » porté par une charpente adossée à un mur en moellons. Pour éviter toute pollution, un muret sépare la source de l'auge annulaire utilisée pour le lavage. 
 Des foyers situés sur le pourtour du lavoir permettent de produire la cendre utilisée pour le nettoyage. Le lavoir est classé monument historique depuis 1920.
 Pour sortir de Tonnerre, il faudra donc remonter à presque 330m, soit presque 200 m de dénivelé. Puis c'est une belle descente vers Mélisey.
 KM 60, à  la sortie de Saint Martin, la route longe une petite rivière bien agréable.

J'arrive devant l'abbaye Notre-Dame de Quincy. C' est une ancienne abbaye cistercienne située près de Tanlay. L'abbaye est fondée en 1133 par des moines venus de l'abbaye de Pontigny. Prospère à ses débuts, l'abbaye connait par la suite des hauts et des bas. L'abbaye végète aux XVIIe et XVIIIe siècles avant d'être vendue en 1790 et convertie en 1822 en exploitation agricole. Le cloître et l'église sont détruits au pendant la Révolution et au début du XIXe siècle. Depuis quelques années les vestiges n'ont plus d'usage agricole et les bâtiments qui subsistent ont fait l'objet de travaux d'étude et d'une rénovation partielle.

 Après la vente de l'abbaye durant la Révolution française, le cloître et l'église abbatiale sont progressivement détruits. Aujourd'hui il ne subsiste plus de l'ensemble claustral qu'une partie de l'ancien bâtiment des moines formant un parallélépipède de 25 mètres sur 14 m à deux niveaux. Ont également survécu le corps de logis, une basse-cour du XVIIIe siècle et un petit corps de bâtiment datant du XVIIIe/XIXe siècle qui sert de local d'accueil des visiteurs.
 Je poursuis ma route  dans un vallon arrosé par le ru de Melisey que je longe
 par une petite route bien agréable qui me conduit à
 Tanlay et son château. Ce château est représentatif du style Renaissance française, édifié aux XVIe siècle et XVIIe siècle, entouré de douves.  Le bâtiment d'entrée, le Petit Château, est une porte triomphale d'un étage avec des combles aménagés. Au-dessus de la porte subsistent les rainures du pont-levis. Il donne accès à la cour verte.

 Cette cour est fermée sur trois côtés par un haut mur décoré d'une arcature aveugle. Une porte ornée d'une tête de cheval donne sur les écuries. Une autre porte ornée de fleurs donne sur le jardin. Le quatrième côté fait face au château, auquel on accède par un pont précédé de deux obélisques de pierre.
 
 Le Grand Château occupe les trois côtés d'un quadrilatère entouré de douves. L'architecte initial pourrait en être Bertrand de Cazenove, de Saint-Florentin. On accède à la cour par la porterie construite par Le Muet. En face s'élève le corps de logis principal, bâtiment d'un étage flanqué de chaque côté par deux courtes ailes que prolongent deux bâtiments de moindre hauteur.
 Les ailes sont fermées par deux tours rondes à la toiture en dôme surmonté d'un lanternon. A l'arrière du corps principal, côté parc, deux hautes tours couvertes d'un dôme et de deux lanternons superposés occupent les autres sommets du quadrilatère.
 Au début du XVIe siècle débute la construction d'un nouveau château, sur les fondations de l'ancienne forteresse. En 1533, Tanlay échoit à Louise de Montmorency, sœur du connétable Anne de Montmorency et veuve du maréchal Gaspard de Coligny. C'est son plus jeune fils, François de Coligny d'Andelot, qui entreprend la construction du grand château, de 1550 à 1568 et le petit château à partir de 1558. Il reçoit pour cela le soutien financier de son frère, Gaspard de Coligny.
Pendant les heures sombres des guerres de religion son frère Gaspard, amiral de Coligny, choisit Tanlay pour réunir les chefs protestants. Louis Ier de Condé y séjourne fréquemment, son château de Noyers étant voisin de Tanlay.

 
François d'Andelot meurt en 1569, laissant le projet inachevé. Son gendre Jacques Chabot, marquis de Mirebeau et fils de Philippe Chabot, poursuit les travaux avec la Tour de la Ligue, la Tour Coligny et achève le petit château (1610).

En 1635, la seigneurie passe à Claude Vignier, premier président au Parlement de Metz. En 1642, il revend Tanlay à un proche de Mazarin : le surintendant des finances Michel Particelli d'Émery. Celui-ci charge l'architecte Pierre Le Muet d'achever les travaux. Entre 1642 et 1650, il fait élever l'aile droite du bâtiment, selon un plan symétrique en U qui encadre la cour d'honneur. Il travaille sur les façades du corps de logis principal et sur la décoration des appartements. Face au château, il construit des communs, dans un style classique et régulier. Des travaux importants sont menés dans le parc, afin d'aménager un canal et d'entourer le château par des douves.
Après 1650 le gendre de Particelli, Phelypeaux de la Vrillière recueille Tanlay, qui est érigé en marquisat en sa faveur par Louis XIV en 1671.
En 1704, son petit-fils vend Tanlay à Jean Thévenin, gouverneur de Saint-Denis. Le château appartient encore à ses descendants.


 Je quitte Tanlay pour me diriger vers Saint Vinnemer où je franchis le canal de Bourgogne.
 Puis c'est Argentenay et sa curieuse écluse.
 En allant vers Ancy le libre, je longe l'Armançon. Elle prend sa source au lieu-dit Pointe des Maillys à l'est du bois de Vêvre, à l'altitude 400 mètres1, entre Essey et Thoisy-le-Désert dans l'Auxois à 2 km au nord-ouest de Meilly-sur-Rouvres, dans le département de la Côte-d'Or, et se jette dans l'Yonne (rive droite), à l'altitude 81 mètres, à la gorge-d'Armançon en limite des communes de Cheny et Migennes, dans le département de l'Yonne.
Par sa longueur de 202 km2, l'Armançon est la 37e rivière de France.
L'Armançon serpente au milieu des Vallées de l'As que sont les deux vallées de l'Armançon et du Serein. Elle est longée par le canal de Bourgogne à partir du confluent avec la Brenne, jusqu'à Migennes sur l'Yonne.

 Arrivé à Lezinnes, je cherche un commerce ouvert pour le tampon dit "départ". C'est assez dur car il est 15h et le villazge fait la sieste ... Finalement en possession du précieux cachet, je me dirige vers Vireaux où le lavoir retient mon attention.
 J'abandonne cet endroit frais - il fait 43° en plein soleil. Encore une montée pour aller vers Sambourg et puis une belle descente avec vent derrière pour rejoindre mon véhicule. Il est 16 h et mon compteur indique 109 kms et un dénivelé de 1250 m. Le vent de face a contribué à anesthésier mes coups de soleil et je les sens maintenant ...

dimanche 13 mai 2012

CHALLENGE DE BOURGOGNE MONTCHANIN LE HAUT

Lever 5h30, voiture 6h15 pour atteindre autour de 7h30 Montchanin le Haut pour participer au "Challenge de Bourgogne". Je m'inscris sur le 90 kms, un petit café, brioche et c'est le départ.

CLIQUER ICI pour avoir le détail du circuit.
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Au départ c'est un bonne descente vers l'Etang Berthaud. La température n'est que de 9° et il y a un fort vent de Nord-Est qui souffle à 20-30 kmh qui sera une grande gêne dans la deuxième partie du circuit.
Après une longue montée, j'atteins Marigny et son église
et sa vieille auberge.
Plus loin, j'arrive au pied du Mont Saint Vincent. Au bout de la ligne droite, après le virage, la pente va passer à 9-10%, pour ensuite flirter avec les 14% !!!!
En haut le point de vue sur les alentours est assez fantastique. On est à 600 m !!!Mont-Saint-Vincent est le plus haut lieu de Saône et Loire habité (avec Uchon) C'est une cité médiévale : château, remparts, église romane du XIIe siècle classée Monument historique en 1913, puits, ruelles, anciennes maisons, cure, tour de l'assommoir (où l'on a une vue à 360°), musée archéologique.
Construite sur un belvédère granitique de 1080 à 1120, l'église de Mont-Saint-Vincent est lourde et massive et ne possède pas de clocher.
C'est entre 1080 et 1120 que l'église prieurale est reconstruite, sur le belvédère granitique culminant à plus de 600 m, dominant les monts du Charollais et permettant d'embrasser du regard la chaîne du Mont-Blanc et celle du Puy-de-Dôme.

Le monastère de Mont-Saint-Vincent a pour relique un fragment de la Croix. De ce fait, il devient très rapidement un lieu de pèlerinage important, qui est consacré aux trois Marie : Marie-Salomée, Marie-Jacobée, Marie-Madeleine.

Les moines de Cluny quittent définitivement le prieuré en 1506, après plus de cinq siècles de présence.
Les chapiteaux représentent des animaux affrontés.
En forme de croix latine, l'église comporte une nef de quatre travées flanquée de bas-côtés, elle est couverte de berceaux transversaux, ce type de construction est rare ne se trouve que dans l'abbatiale de Tournus, les poussées s'exercent aux extrémités de l'édifice et non latéralement.
Après une grande descente, j'atteins Joncy et m'arrête devant son château. C'est un bâtiment de plan en L comportant un corps principal et une courte aile en retour d'équerre. Il est flanqué d'une grosse tour carrée, sans doute le donjon primitif, desservie par un escalier à vis inclus dans une tourelle à cinq pans, bâtie vers le xve siècle. Les ouvertures irrégulièrement réparties, les éléments défigurés de ce qui fut peut-être une tour-porche, une tourelle en surplomb sur culot conique, aménagée dans l'angle de cette tour et du bâtiment principal, témoignent des remaniements successifs et des travaux du xixe siècle.
J'arrive ensuite à Saint Ythaire
m'arrête devant son église.
Je suis une petite route à flanc de côteau pour atteindre Besanceuil
Ancienne résidence des Seigneurs de Prisque, dont le dernier descendant mourut vers 1792, le château était encore en 1770 entouré de murailles et de fausses brayes, avec tours à chaque coin



Le château de Besanceuil comprend un corps de logis de plan rectangulaire flanqué de tours carrées. Une tour à quatre pans est adossée au centre de la façade.
Je quitte Besanceuil par une belle descente à travers le village.
Puis c'est Bonnay et ses vieilles maisons.
Je m'arrête devant les vestiges de l’église romane qui semble remonter au début du XIIe s. Si la couverture, la façade et les piliers de l’église ont disparu, les parties subsistantes restent impressionnantes, d’abord par leurs dimensions (murs de la nef, transept et chœur flanqué de deux absidioles et surmonté d’un clocher reposant sur une coupole sur trompes), mais aussi par les nombreux vestiges de décors peints. On observe également quelques chapiteaux au décor végétal. 


Le clocher doit son ampleur inhabituelle à la construction de deux corps de flanquement de part et d’autre du massif quadrangulaire d’origine. Cette fortification du XIIIe s. donne au clocher une allure de donjon, comme pour défier les châtelains voisins d’Uxelles et de Brancion.

Une petite montée exigeante me fait apercevoir Burnand et son château
Bâti sur une terrasse rectangulaire, le château, vers 1835, comprenait deux bâtiments en équerre flanqués de tours rondes de hauteur différente. Dans l'angle du L s'élevait une tourelle d'escalier ; au nord courait une muraille couronnée d'un chemin de ronde couvert aujourd'hui disparu. En 1865, une tourelle carrée et des tourelles en surplomb ont été ajoutées

 La Construction du château date du  XVe siècle. Première mention de la seigneurie en 1525 lorsque Philibert Cajod, appartenant à une famille de militaires s'étant distingués au service des Saulx-Tavannes, acquiert le domaine. En1642 Charlotte de Brie, veuve de Philibert III Cajot, fit don du château aux augustins déchaussés qui y établirent,un prieuré, lequel n'abrita jamais plus de quatre ou cinq moines. En 1791, il fut vendu au citoyen Monmessin. En1865, il était aux mains de M. de La Vernette Saint Maurice qui le restaura en utilisant des matériaux prélevés du château de La Serrée.

A côté du château, l'Église de Burnand. Cette petite église romane, sans doute construite entre 940 et 980, contient, dans la travée sous clocher et surtout dans l'abside, un ensemble de peintures d'une qualité exceptionnelle, qui a été mis au jour à partir de 1986 ; une double procession de saints au niveau des fenêtres, un Christ en gloire avec le tétramorphe dans le cul de four. Ce qui a valu le classement de cet édifice comme Monument historique et une restauration soignée. La travée sous clocher a été modifiée au xiie siècle : construction d'une petite coupole sur trompe et probablement reconstruction du clocher. Les peintures sont attribuables aux alentours de l'an 1000 (ou même plus tôt ?). Il y a eu une reprise générale de ce décor dans la seconde moitié du xve siècle.
J'arrive ensuite à Saint Gengoux Le National. La commune doit son nom à saint Guengoult, qui a parcouru le Morvan au VIIIe siècle. Pour installer son influence en Bourgogne méridionale, le roi Louis VII prend prétexte des incursions du comte de Chalon sur les terres de l'abbaye de Cluny pour intervenir contre le comte. L'abbé Étienne se décida alors à conclure un acte de pariage avec le roi en 1166 l'associant dans la possession du doyenné et en particulier dans le burgum novum qui désigne la nouvelle agglomération qui s'est développée autour de l'église.
Le roi Louis VII obtint alors d'installer un prévôt et de fortifier la ville de Saint-Gengoux afin d'assurer sa sécurité. À partir de cette date, les rois de France vont se servir de la ville comme appui pour étendre leur pouvoir dans la basse vallée de la Saône. Louis IX y aurait installé un bailliage avant l'acquisition du comté de Mâcon par le roi 73 ans après l'acte de pariage.
L'église Saint-Gengoux  a été construite en 1120 par les bénédictins de Cluny sous le vocable de saint Gengoux. Elle mesure quarante et un mètres de long et seize de large. Elle fut plusieurs fois pillée et restaurée. En 1802, trois chapelles attenantes à l'église furent détruites pour construire sur leur emplacement une halle aux blés. Depuis août 2004, l'église est inscrite à la Fédération des sites clunisiens
Après avoir tourné vainement dans la ville avec d'autres participants à la recherche du Contrôle-Ravitaillement, je finis par renoncer et quitte donc le lieu pour reprendre l'itinéraire et là, à la sortie, surprise !! A noter, c'était indiqué par voie d'affichage au départ .... si l'on ne sait pas lire ....
Les 50 derniers kilomètres sont une succession de bosses à monter et descendre avec parfois des passages à plus de 10% et avec en prime un bon vent frais défavorable.


Il est 14h45 quand je reviens au local d'accueil avec 99 kms au compteur et plus de 1600m de dénivelé. Sportif et touristique à la fois.